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Plantes OGM Les pays de l'Union Européenne restent divisés

Les ministres européens de l'Agriculture, appelés lundi à examiner cinq demandes d'autorisation de plantes OGM, devraient une nouvelle fois faire le constat de leur désaccord sur un sujet qui inquiète une part importante de l'opinion.

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"Les informations dont nous disposons à l'heure actuelle sont qu'il n'y aura pas de majorité qualifiée en faveur ou contre" ces produits, a indiqué un diplomate slovène, dont le pays préside l'Union européenne, sous couvert de l'anonymat. En conséquence, le dossier "va revenir à la Commission" qui devra prendre une décision, a-t-il souligné.

Cette décision sera probablement positive puisqu'elle s'appuie toujours sur l'avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) qui, en l'occurence, a estimé que les cinq produits concernés ne présentaient pas de danger. Dans le détail, les ministres vont examiner lundi des autorisations de commercialisation pour quatre variétés de maïs génétiquement modifié dites "hybrides", dérivés de produits déjà existants, à destination de l'alimentation humaine et animale.

Ces OGM ont été conçus pour pouvoir résister à certaines maladies ou parasites. Les quatre variétés de maïs ont été conçues par le groupe américain Monsanto, la dernière étant aujourd'hui propriété du groupe suisse Syngeta. Le cinquième produit est une variété de pomme de terre du groupe allemand BASF, l'Amflora. Le groupe veut pouvoir l'utiliser dans l'alimentation du bétail et avoir le droit, à dose très faible, de pouvoir l'utiliser dans l'alimentation humaine.

L'an dernier, il avait déjà déposé pour ce produit une demande d'autorisation, mais pour la culture et en vue d'une utilisation industrielle. Toute en amidon, cette pomme de terre peut être utilisée dans la production de papier, de colles, de textiles et de matériaux de construction. Là encore, la Commission a hérité du dossier, faute pour les Etats d'avoir pu prendre une décision, et elle doit encore rendre son verdict.

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